Les Projets du GASP!

Le projet du GASP! (“Groupe d’Action Solidaire Pensante!”)

• fortifier la compétence (et la vigilance) économique de ses membres (et de leurs proches)
• organiser des formations, des échanges et des débats théoriques (mais compréhensibles) publics à Nice
• favoriser la libre jouissance citoyenne des informations importantes pour penser l’économie politique contemporaine. Cela implique, comme effort méthodique, de:
  • systématiser le classement et la mise en accès libre (pour tout citoyen francophone) des informations pertinentes
  • rendre possible l’émergence d’un réseau, c’est-à-dire:
    • favoriser l’éclosion d’organisations citoyennes d’action solidaire pensante comparables au GASP!
    • rentrer en contactavec les organisations citoyennes solidaires pensantes existant déjà:
      • en Grèce
      • en Espagne
      • en France
      • aux USA
      • dans le monde arabe
  • créer une “encyclopédie électronique citoyenne de l’économie politique contemporaine”

Le projet UP! (“Universal Politics!”)

Là où le GASP! est un simple instrument citoyen francophone d’étude collective de l’économie (basé à Nice), UP! se veut un instrument plus international (anglophone) et plus déterminé théoriquement, d’étude systématique de la politique. Il se base sur une méthodologie transdisciplinaire “néo-structuraliste” dérivée de découvertes formelles récentes en mathématiques (la théorie des “poly-simplexes logiques” en “géométrie oppositionnelle”, ou “n-opposition theory” – “NOT” en acronyme – ainsi que la très pluraliste et fertile “logique universelle” qui en est le cadre). Les découvertes de la géométrie oppositionnelle semblent confirmer des résultats formels et/ou conceptuels cruciaux de 1931 (Gödel), 1958 (Perelman et Olbrechts-Tytéca) et 2000 (Gärdenfors) qui semblent saper à la base le noyau “centré-sur-la-logique” du projet de ce que l’on nomme “philosophie analytique” (et qui est actuellement la position académiquement dominante au niveau mondial). Ces résultats formels touchant la notion abstraite de “opposition” (qu’ils démontrent – contre un dogme erroné de la philosophie analytique – être un concept mathématique prometteur et non un fossile logique aristotélicien), en tant qu’ils sont “centrés-sur-la-structure” (et non centrés-sur-la-logique), semblent pouvoir et devoir relancer, en lieu du paradigme analytique, dominant mais stérile, un paradigme bien plus robuste et fertile, le “structuralisme” (le courant de pensée qui alla de Saussure, Hjelmslev et Bourbaki à Lévi-Strauss, Piaget, Lacan, Bourdieu, Blanché, Gottschalk, Greimas…). UP! se base également sur la conviction qu’il existe des sortes d’invariants formels (des structures) en politique susceptibles d’être identifiés et de fédérer des approches qui sinon demeurent voisines, mais rivales (ainsi que tendent à l’être, de nos jours, les différentes saveurs de l’alter-mondialisme). Certes, une telle mise à jour d’invariants significatifs n’est possible qu’au prix d’un long travail de comparaison systématique d’hypothèses politiques fondamentales, ce qui implique une très grande ouverture du spectre conceptuel. À ce titre, UP! est entre autres influencé par les idées de Niklas Luhmann (théorie des systèmes sociaux autopoiétiques), Alain Badiou (théorie des procédures de vérité), Bernard Stiegler (théorie organologique des désajustements), Paul Jorion (reformulation de la théorie du prix) et Alain Caillé (théorie anti-utilitariste de l’agir). En tant que tel, UP! peut être vu comme un complément naturel du GASP!et vice versa.